J'ai découvert ce site (lacliniqueducoureur.com) et je trouve ça bien de le partager avec le plus de gens possible. Vous y trouverez notamment un article très intéressant:
"2013-Bonacci-Running in a minimalist and lightweight shoe is not the same as running barefoot- a biomechanical study
Article très intéressant à propos de la comparaison de
biomécanique de course entre différentes chaussures. Une méthodologie
sans faille a été utilisée, incluant une période de familiarisation
d'une semaine pour les 4 conditions (pieds nus, Nike Free 3.0, Nike Luna
Racer 2, chaussures habituelles). Des coureurs expérimentés couraient
sur une section de 110m d'une piste intérieure, sur laquelle une section
de 20m était scrutée par un système d'analyse cinématique VICON. Des
données intéressantes sur l'angle pied-sol au contact sont fournies afin
de quantifier le degré d'attaque du talon. La course pieds nus
différait de toutes les conditions de chaussures en terme d'angle
pied-sol, en plus d'induire une quantité de travail diminuée au genou et
augmentée à la cheville. Les auteurs concluent que la course pieds nus
pourrait avoir une utilité thérapeutique et de performance pour les
coureurs expérimentés. Voir le tableau 2 pour les données les plus
intéressantes.
Opinion: Nous trouvons que cette étude est
excellente, car elle montre que peu importe le type de souliers qui est
porté, il est impossible de répliquer la biomécanique pieds nus.
Comparativement aux conditions de chaussures (même minimaliste), la
biomécanique pieds nus a montré moins d'attaque du talon, moins de
flexion du genou lors de la phase d'appui ainsi que des moments
articulaires moindres au genou et supérieurs à la cheville. Cependant,
la définition de minimaliste est extrêmement large. Les Vibram Five
Fingers (TRC rating de 90%) sont bien différent des Nike Free et Luna
Racer (TRC rating de 66%) utilisés dans cette étude sont vraiment
différents, et ce malgré le fait qu'ils soient tous publicisés comme
minimalistes. Assurément, l'effet neurophysiologique de la sensation de
la peau sur la face plantaire du pied induit les changements les plus
importants dans les comportements de modération d'impact, mais nous
sommes convaincus que d'avoir utilisé ces même chaussures chez des
coureurs récréatifs aurait produit des résultats différents. Les sujets
utilisés dans cette cohorte étaient 14 hommes et 8 femmes ayant un
temps moyen de 33 min et 40 sec sur le 10km et une distance de course
hebdomadaire de 105,3km. Nous pourrions émettre l'hypothèse que ces
coureurs ont développé une biomécanique individuelle optimale et une
"running economy" à travers des heures de pratique, donc que les
changements de chaussures ne produiraient pas des changements
biomécaniques importants. Par exemple, la cadence était déjà à 181 pas
par minute. Cette cadence non imposée a tout de même augmenté jusqu'à
187 au fur et à mesure que l’interface (chaussures) diminuait. Un autre
exemple est l'angle moyen à la cheville qui a tout de même changé d'une
attaque talon légère à une attaque mi-pied (5.31, 4.25, 4.52 et 0.78
degrés pour les chaussures habituelles, minimalistes, racer et pieds
nus, respectivement) plus ils se dirigeaient vers le pieds nus. Les
coureurs récréatifs frappant le sol avec un angle de plus de 15 degrés
(ce qui est plus que fréquent) ont plus de potentiel de modifier leur
biomécanique lorsqu'ils se rapprochent du pieds nus. Le but de cette
étude était plutôt d'évaluer ces interventions chez des coureurs
expérimentés, ce qui a été effectué avec succès. Les prochaines études
devraient répliquer cette méthodologie chez des coureurs récréatifs."
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